Zyban est un traitement pour arrêter de fumer facilement.
Plus de la moitié des français (de 18 à 35 ans) consomment du tabac, alors que c’est la première cause de mortalité pouvant être évitée. La consommation active de tabac est aussi responsable de la quasi totalité des cancers du poumons (90%).
Dans le monde, ce sont 6 millions de personnes qui meurent chaque années des suite d’un tabagisme actif.
Les statistiques du tabac font froid dans le dos et tout le monde le sait, fumer tue. Pourtant, de nombreux français continuent d’allumer leurs cigarettes chaque jour.
Sommaire:
Zyban, qu’est ce que c’est?
A cet égard, et pour lutter contre la dépendance au tabac, il existe le médicament Zyban, un traitement d’aide au sevrage tabagique commercialisé par les laboratoires GlaxoSmithKline depuis 2001 en France.
Son principe actif est le bupropion, une molécule classée parmi les psychotropes. Elle agit donc sur le système nerveux, en modifiant l’activité cérébrale et sa réponse à la nicotine, qui agit sur le circuit de la “récompense” via la dopamine.
Chaque fumeur perd 10 à 15 ans d’espérance de vie et peut en regagner 8 si il arrête de fumer avant 40 ans: prendre Zyban aide les personnes à atteindre l’objectif de se sevrer du tabac en les traitant de cette dépendance mortelle.
Mortelle car le principal facteur de risque du tabac est le développement de cancers, au premier rang desquels celui du poumon, mais aussi le cancer de la vessie. D’autres pathologies sont aussi causées par le tabagisme actif : les infarctus du myocarde, des maladies cardio-vasculaires…
Comment agit Zyban
Tout comme la nicotine remplace, court-circuite et imite l’acétylcholine (neurotransmetteur naturel du cerveau), Zyban, via son principe actif le bupropion , va remplacer, court-circuiter et imiter la nicotine.
Au niveau des neurones dopaminergiques, le bupropion va stimuler la production de dopamine et la sensation de plaisir, faisant que les fumeurs n’auront pas envie d’allumer une cigarette pour retrouver cette sensation. Zyban a donc un rôle dans le circuit global de la récompense, qui est clé chez les fumeurs pour lesquels fumer équivaut à une sorte de récompense et ceux qui recherchent le plaisir à chaque bouffée.
Zyban permet donc de traiter la dépendance à la nicotine de manière efficace en facilitant le sevrage, étape la plus difficile à passer pour les fumeurs. Il réduit en effet les sensations de manque et le syndrome de sevrage (humeur irritable et dépressive notamment).
Bien que faibles, Zyban a aussi des effets thérapeutiques liés à son action sur les systèmes sérotoninergique et noradrénergique. De cette action en découle un effet anti-dépresseur léger, qui peut s’avérer utile dans la phase du sevrage en accompagnant les patients.
Il joue de surcroît un rôle de prévention de la dépression que peut susciter l’arrêt du tabac, par manque de nicotine. Zyban prévient donc ces risques, mais aussi en remplaçant les caractéristiques anti-dépressives de la nicotine.
Toutefois il convient de ne pas confondre ce médicament avec un antidépresseur: en France, Zyban n’est pas un antidépresseur car les doses sont beaucoup moins élevées que dans sa version américaine.
En effet Zyban est à l’origine un médicament antidépresseur et commercialisé comme tel aux Etats-Unis, qui a révélé une action efficace dans le sevrage tabagique. Des études ont alors été réalisées et ont aboutit à la conclusion que, à des doses adaptées à posologie ajustée, Zyban s’avère efficace dans la lutte contre la dépendance au tabagisme.
Ainsi, médecins et patients devenus ex-fumeurs sont d’accord: si les premiers mettent en avant le taux d’efficacité de Zyban bien plus supérieur aux patchs transdermiques et autres gommes ou tablettes nicotiniques, les seconds parlent volontiers d’une pilule miracle leur retirant toute envie de fumer.
Posologie de Zyban, médicament pour l’aide à l’arrêt du tabac.
Le traitement contre la dépendance au tabac Zyban se présente sous forme de comprimés oraux à avaler en entier avec un peu d’eau, avant, pendant ou après les repas. Il ne faut ni les écraser, ni les mâcher, ni les laisser se dissoudre dans la bouche car cela peut entraîner des effets secondaires.
Tous les comprimés contiennent la même dose de bupropion mais devront être pris suivant un ordre donné, le changement se faisant à un jalon précis :
- Les six premiers jours, vous prendrez tous les matins un comprimé de 150 mg de bupropion.
- A partir du septième jour, deux comprimés seront pris : un le matin et un dans l’après-midi, en respectant un intervalle d’au moins 8 heures entre les prises.
Vous pouvez aussi le prendre avant de vous coucher, si vous êtes stressé et nerveux par le manque de cigarette juste avant de dormir, mais encore une fois, un intervalle de 8 heures devra être observé avant de reprendre le comprimé du matin.
La quantité maximale en une prise est de 150mg, et de 300mg par jour.
Selon les patients, la posologie peut rester à une prise d’un seul comprimé par jour, sans altérer l’efficacité de Zyban sur l’aide au sevrage tabagique.
La cure de bupropion dure sept à neuf semaines, après quoi le traitement sera normalement arrêté. Il faut donc, pour maximiser ses chances de réussite, ne pas tout miser sur le Zyban, mais avoir d’autres substituts et des leviers de motivations très forts.
A cet égard, il est vivement conseillé de coupler le traitement Zyban pendant et après les sept semaines de prise avec des patchs nicotiniques, qui augmentent considérablement le taux de réussite .
Les avantages
Zyban, médicament d’aide au sevrage tabagique, a de nombreux avantages qui font de ce substitut nicotinique un traitement plébiscité par le corps médical et les patients.
Un arrêt du tabac plus facile comparé aux autres traitements
Le premier avantage de Zyban réside dans sa posologie. Contrairement aux autres cures, l’arrêt de la consommation de cigarette ne se fait pas en amont du traitement, il n’y a donc pas de nécessité de prévoir d’arrêter de fumer une ou deux semaines avant de commencer Zyban, ce qui peut être un frein chez les fumeurs car perçu comme une difficulté supplémentaire.
L’arrêt du tabac se décide avec le médecin, et se fait généralement 2 semaines après le début de la cure. Deux semaines, c’est le temps nécessaire pour que le bupropion inhibe complètement la nicotine.
Permet d’arrêter la cigarette sans prendre du poids
Puis, un autre avantage réside dans le fait que Zyban ne fait pas grossir, voire même entraîne des pertes de poids. En effet, une des craintes des fumeurs est de voir sa masse corporelle augmenter par l’arrêt du tabac, qui agit comme un coupe faim mais aussi fait que les fumeurs ont tendance à évincer l’envie de dévorer une sucrerie en allumant une cigarette à la place.
Or le bupropion peut entraîner des pertes de poids modérées à significatives, notamment en agissant sur une réduction de l’appétit.
Aucun impact négatif sur la libido
Outre la perte de poids, Zyban, contrairement à d’autres traitements agissant sur le système nerveux, n’a pas d’impact négatif sur la libido ni sur la fonction sexuelle de l’homme et de la femme. Son principe actif, le bupropion, pourrait même augmenter la libido et améliorer les troubles sexuels.
Des études ont été menées sur des hommes présentant des troubles sexuels induits par la prise d’anti-dépresseurs. Il en découle que le bupropion contenu dans Zyban traite et diminue les dysfonctions sexuelles, même chez celles présentées par d’autres patients ne souffrant pas de dépression, avec une amélioration pour 63% d’entre eux.
Les psychiatres préconisent donc l’utilisation de cette molécule pour lutter contre les troubles sexuels. Chez les femmes souffrant d’un désir sexuel hypo-actif, l’excitation est stimulée et l’anorgasmie désinhibée. De même, les médecins préconisent le bupropion dans les dysfonctions sexuelles, notamment liées aux chimiothérapies. Ainsi, Zyban ne cause pas de dysfonctions sexuelles.
Effets secondaires et indésirables de ce traitement pour l’arrêt du tabac
Les effets secondaires et indésirables de Zyban varient selon les individus et restent à une fréquence modérée à faible.
- On constate en premier lieu des insomnies qui peuvent être provoquées par le médicament Zyban dans 20 à 35% des cas. Si vous constatez des insomnies et que vous prenez Zyban avant de vous coucher, évitez de le prendre à ce moment et préférez le prendre le plus tôt possible, toujours en veillant à espacer les prises de 8 heures au minimum .
- Au regard des effets sur le système nerveux, on retrouve aussi les céphalées que certains patients ressentent, ainsi que des tremblements à des fréquences modérées. Il y a également dans des cas rares la survenue de crises convulsives, surtout chez les sujets présentant des facteurs de risques; si cela devait vous arriver, il faut en parler à votre médecin et arrêter la prise des comprimés.
- Sont également observés à des fréquences modérées, des effets secondaires d’ordres digestifs, avec des douleurs abdominales et des constipations, parfois des nausées et vomissements, ainsi que des sécheresses buccales.
- Dans la catégorie des effets secondaires liés aux troubles cardiaques, on note la présence de troubles cardio-vasculaires liés à la tension artérielle (hypertension ou arythmie), des bouffées de chaleurs et des sueurs.
Enfin, on remarque quelques effets secondaires liés à une réaction allergique, auquel cas l’arrêt du traitement et la visite d’un médecin sera recommandée:
- d’ordre cutanée d’abord avec l’apparition d’éruptions cutanées, de démangeaisons, parfois localisée autour des yeux et de la bouche . Dans ce cas, il faut prévenir son médecin immédiatement
- d’ordre physique avec des gonflements de paupières, de la langue
- d’ordre respiratoire avec des difficultés à trouver son souffle
- d’ordre musculaire et articulaire, avec des douleurs à ces niveaux.
Contre indications
Zyban, médicament d’aide au sevrage tabagique, est contre indiqué dans certains cas, soit que les patients présentent des facteurs de risques, soit que leur état de santé et situation ne leur permettent pas de supporter ce traitement.
C’est le cas notamment des personnes épileptiques, en ceci que le bupropion peut dans des cas déclencher des crises d’épilepsie. Il est de fait totalement contre indiqué chez les personnes ayant des convulsions ou ayant déjà eu des crises convulsives.
Il est aussi absolument contre-indiqué chez les patients souffrant de boulimie ou d’anorexie mentale ou d’autres troubles comportementaux alimentaires, et chez ceux présentant d’autres pathologies mentales qu’il conviendra de définir avec votre médecin (comme les troubles bipolaires).
Les personnes étant sous sevrage alcoolique ne doivent pas non plus prendre le traitement de sevrage tabagique Zyban.
Les personnes ayant développé une tumeur de système nerveux central ne peuvent pas utiliser ce traitement.
Les précautions supplémentaires doivent être prises sur les patients souffrant d’insuffisance rénale ou d’insuffisance hépatique. La prudence est de rigueur chez ces patients donc les fonctions rénales et hépatiques sont altérées, qui devront faire l’objet d’une surveillance accrue.
Enfin, si vous êtes allergique à un des excipients de Zyban ou à son principe actif, il ne faut bien entendu pas prendre ce traitement de sevrage tabagique.
Ces composants, principes actifs et excipients notoires, sont d’ailleurs des causes de contre-indication du médicament Zyban du fait de son interaction avec d’autres substances médicamenteuses. Son principe actif peut agir avec des médicaments anti-épileptiques, aussi il ne faut pas utiliser le traitement Zyban en même temps que:
- d’autres traitements comme ceux dont le but est de réduire les convulsions (certains stéroïdes)
- les médicaments contre la fatigue (les antiasthéniques)
- des analeptiques
- des traitements anti-malariques (traitant le paludisme)
- certains traitements contre l’asthme et les bronchospasmes (à base de theophylline notammnent)
- des traitements à des doses notoires de tramodol agissant comme anti-douleur.
Les autres interactions médicamenteuses sont à noter dans le cadre d’une prise de certains somnifères à base de benzodiazépine (comme Veratran, Xanax). L’association avec certains anti-dépresseurs est aussi contre-indiquée (les inhibiteurs de la monoamine oxydase).
Où acheter Zyban et à quel prix?
Vous avez deux solutions pour vous procurer ce médicament facilitant l’arrêt du tabac. Si vous possédez une prescription médicale valide, vous pouvez vous rendre dans n’importe quelle pharmacie physique et l’acheter.
Il est également possible de commander Zyban en ligne et de le recevoir de manière anonyme à son domicile. Cependant, le choix de la plateforme est primordiale étant donné que des produits de contrefaçons existent sur le marché (ce qui permet à certains sites web de vendre Zyban moins cher ou sans ordonnance, ce qui est un risque pour votre santé).
Ainsi, pour acheter ce traitement sur internet, nous vous conseillons de passer par la plateforme Treated. C’est une pharmacie en ligne agréée au niveau européen, dont la qualité des produits n’est plus à prouver.
Il vous suffit de répondre à un questionnaire en ligne pour qu’un docteur certifié vérifie vos réponses et décide de vous fournir une ordonnance gratuite pour votre traitement. Il vous sera alors possible de passer votre commande, de sorte à recevoir votre traitement contre l’arrêt du tabac dans les 24h!
Pourquoi c’est dur d’arrêter de fumer?
Les personnes qui fument savent qu’elles mettent en danger leur vie sur le long terme et pourtant, elles continuent, même si elles en ont la volonté et l’envie. L’arrêt du tabac fait même partie du top 5 des résolutions prises à chaque début d’année par des milliers de fumeurs, et en même temps, la moins suivie. Alors pourquoi rares sont les personnes qui parviennent à arrêter de fumer?
D’abord car le tabac est un psychotrope qui agit sur le système nerveux. Comment? A cause de la nicotine, naturellement présente en grande quantité dans les feuilles de tabac.
La nicotine est qualifiée de acétylcholinomimétique car elle imite les neurotransmetteurs acétylcholine, ayant une fonction de messager entre les neurones dopaminergiques. La nicotine va agir sur le cerveau en prenant la place de ces neurotransmetteurs acétylcholine, faisant croire aux neurones dopaminergiques (qui sont des récepteurs nicotiniques, c’est-à-dire ayant une très grande sensibilité à la nicotine) qu’elle a les mêmes propriétés que l’acétylcholine.
En se fixant sur ces neurones dopaminergiques à la place de l’acétylcholine, la nicotine va stimuler très fortement leur production et libération de dopamines et d’endorphines, à l’origine de provoquer notre sensation de plaisir.
La nicotine contribue donc à prolonger cet état de plaisir par une trop forte activité des neurones dopaminergiques, qui, plus ils sont soumis à la nicotine, plus ils y résistent. De ce fait, la production de dopamine s’amoindrit et le plaisir aussi, éveillant une sensation de nervosité chez le fumeur, qui s’empressera de refumer une autre cigarette…
Voici comment la dépendance et l’intoxication au tabac se créent. Ainsi, la nicotine contenue dans le tabac entraîne une dépendance avant tout physique car les fumeurs ressentent un manque qui s’exprime physiquement, mais aussi psychologique car elle perturbe l’activité du cerveau. C’est donc une drogue à effet psycho-actif.
De ce fait, plus un individu en consomme, plus l’organisme s’habitue et moins les effets sont marqués, plus ils en redemandent. C’est pourquoi le tabac est une drogue à renforcement car avec le temps, ces personnes fument donc de plus en plus.
De plus, la nicotine est contenue dans les fumées de la cigarette, qui sont absorbées par les poumons; le passage dans la circulation sanguine et le cerveau est donc direct et immédiat, puisque en seulement 10 secondes, les fumées inhalées atteignent le système nerveux et les neurones, ce qui explique que les fumeurs satisfont immédiatement leur envie dès la première latte.
Pour toutes ses raisons, les personnes qui fument sont toutes dépendantes. Il faut donc évaluer son niveau et type de dépendance : faible, moyenne ou forte, qui peut dépendre:
- du nombre de cigarettes fumées chaque jour
- de votre capacité à ne pas fumer dans des endroits interdits
- des intervalles entre les cigarettes fumées
- du nombre de tentatives d’arrêt du tabac qui se sont soldées par un échec
- etc..
Quant au type, la dépendance peut être:
- sociale
- comportementale
- physique
- psychologique.
Elle répond à des questions simples qui dépend de l’heure à laquelle la première cigarette est fumée, si vous fumez même lorsque vous êtes malade, mais aussi à des moments et raisons pour lesquels vous aimez fumer et des états qui vous entraînent à fumer: vous détendre, dans des moments tristes ou plutôt festifs, dans des situations de stress ou un état d’angoisse..
Il s’agit en fin de compte de déterminer ce qui vous plaît dans le fait d’allumer une cigarette. A travers ces questions simples, vous vous apercevez par les faits de votre dépendance et cela peut créer un choc (savoir que vous fumez 30 cigarettes par jour par exemple, même malade.. ).
Chacun peut donc avoir ses raisons pour arrêter, que cela soit due à une prise de conscience, une volonté d’adopter un mode de vie plus sain, un événement particulier comme l’arrivée d’un enfant, mais aussi pour ne pas polluer l’air de votre entourage subissant un tabagisme passif, responsable de la mort de 3000 à 5000 personnes. Et chacun peut avoir ses petits trucs et méthodes, avec une plus ou moins grande efficacité.
Zyban convient donc à tous les types et niveaux de dépendance, et à toutes les personnes dépendantes à la nicotine, qui ont une réelle motivation et envie d’arrêter de fumer.