il existe de nombreux modes de contraceptionLa « contraception » est un mot à l’apparence simple, évident pour certaines, qui pourtant revêt d’une histoire bien tumultueuse et d’une complexité sans nom pour d’autres femmes.

C’est pourquoi, les équipes de Info-Pharma vous ont préparé ce guide ultime sur la contraception, et les nombreux moyens contraceptifs existants aujourd’hui.

Après avoir parcouru ce guide, vous aurez toutes les cartes en main pour choisir la méthode de contraception qui vous convient le mieux!

1 – Contraception: définition & histoire

La contraception est l’emploi de toutes les techniques et dispositifs ayant pour but de contrôler et empêcher une grossesse non désirée. L’organisation mondiale de la santé la décrit en ces mots « l’utilisation d’agents, de dispositifs, de méthodes ou de procédures pour diminuer la probabilité de conception ou l’éviter ».

contraception pour les hommes et pour les femmes

Aujourd’hui il existe de nombreux moyens de contraception efficaces, aussi bien pour les femmes que pour les hommes!

Ici nous parlerons de contraception féminine, bien que les recherches et avancées en matières de contraception masculine tendent à ouvrir une nouvelle voie dans l’approche de la sexualité (de la femme notamment).

Car si aujourd’hui, les femmes sont libres de contrôler leur grossesse, ce ne fut pas toujours le cas. Longtemps considérée comme illégale, il faut attendre la loi Neuwirth de 1967 (sera applicable en réalité seulement en 1972) pour rendre la contraception légale.

La loi de 2001 vise aussi à faciliter l’accès à la contraception, notamment pour les mineures en ne les rendant pas soumises à accord parental.

L’Ined (Institut National d’Etudes Démographiques) publie en 2013 les chiffres de la dernière enquête sur les pratiques contraceptives des femmes de 20 à 44 ans. Si 76,2% des femmes utilisent une méthode contraceptive, 23,8 n’en utilisent pas. On remarque également que la pilule reste le premier choix de contraception pour ces femmes.

En effet, 25% des femmes ont recours à cette voie, un cas particulier Français puisque dans les autres pays, on observe d’autres tendances (aux États-Unis, pourcentage égal entre le préservatif, la stérilisation et la pilule, alors que en Chine par exemple, le stérilet arrive loin devant). Toutefois en France, en comparant les chiffres sur le temps long (1978-2013), et depuis sa commercialisation, la pilule a toujours été leur premier choix en terme de contraception, preuve de la grande confiance et efficacité que les femmes lui reconnaissent.

La répartition et l'utilisation des différentes méthodes de contraception. Laquelle choisir?

*Non concernées = stérilisées, stériles, enceintes, sans partenaires, ne veulent pas encore un enfant.

Sources : Ined, Enquête mondiale de fécondité, Enquête Régulation des naissances, Enquête sur les situations familiales et l’emploi, Enquête Cocon 2000, Enquêtes Fecond 2010 et 2013

Ces chiffres montrent donc une propension à l’utilisation de la pilule, mais montrent aussi un écart entre utilisation ou non d’une méthode contraceptive. Dès lors, la question que l’on peut se poser est, parmi les femmes concernées, pourquoi n’avons-nous pas un taux de 100% d’utilisation de contraception ? Outre les considérations personnelles, cela est dû à un manque cruel d’information, ainsi qu’à de fortes barrières sociales et familiales dans certains contextes.

2 – Comment choisir son mode de contraception?

Il n’y a pas de meilleure contraction, sinon celle que vous choisissez.

il n'y a pas de meilleure contraception que celle qu'on choisit!

La meilleure contraception revêt avant tout d’un choix personnel quant à sa nature, sa personnalité, mais aussi sa biologie qui font que certaines femmes ont du mal à supporter certains types de contraception, pendant que d’autres les tolèrent, et préféreront à l’inverse d’autres moyens. Que ce soit pour des raisons qui tiennent à votre biologie (être sensible aux effets des médicaments en général, volonté de s’en défaire) votre mode de vie (nomade, tendance à toujours être occupée), ou encore pour des raisons ayant trait à votre personnalité (car vous êtes une grande étourdie), il y a forcement un type de contraception qui vous convient parmi tous ceux existants. Il faut simplement en prendre connaissance et surtout, être informée.

Car l’information est en effet ce qui manque dans bien des cas, que ce soit pour des raisons de tabou familial, social – même si ce clivage tend à être dépassé – ou alors une totale désinformation sur les risques liés à une sexualité non protégée en général, et les possibilités de s’en pourvoir.

Si vous êtes une jeune adolescente – pré-adulte, et que vous avez besoin de conseils et que vous ne savez pas où vous tourner, n’hésitez pas à consulter ce guide en intégralité, qui recense les modes de contraception par catégorie, vous informe sur les types de contraception existants, leur effets et leur voie d’administration. Vous pouvez aussi faire appel à des personnes extérieures de votre entourage, qui sont des regards objectifs et neutres, notamment en milieu scolaire.

Si vous êtes une jeune adulte, souhaitant passer à un autre mode de contraception plus adapté à votre mode de vie, ce site est aussi une bonne référence sur les derniers produits et les classiques qui ont fait leurs preuves.

Si vous êtes une femme plus mûre, ayant notamment déjà eu des enfants, connaissant bien son corps, ou ayant utilisé la pilule très longtemps, cette section aborde également des modes de contraception alternatifs moins répandus mais tout aussi efficace.

3 – Les modes de contraception:

On les catégorise d’abord en deux familles, les méthodes naturelles et non naturelles. Puis on différencie dans les méthodes non naturelles, celles qui sont hormonales, celles qui sont chimiques, et celles qui sont dites mécaniques.

Mais avant d’entrer dans les détails, il convient de faire un rappel sur le fonctionnement du cycle menstruel. Comprendre le fonctionnement de son corps passe par la compréhension du cycle menstruel, qui a toute son importance pour une femme. Cela est déjà une première étape vers la connaissance de son corps, et donc vers un choix de contraception le plus adapté.  

On fait débuter le cycle menstruel le 1er jour des menstruations. Il dure en moyenne 28 jours, et se termine la veille du 1er jour des règles du cycle suivant.

choisir sa contraception en comprenant son cycle menstruel

Toutefois, de nombreuses femmes observent un cycle de 21 jours, 23 jours.. Cela dépend de chacune!

Menstruations : du 1er au 7e jour du cycle. C’est le début du cycle, mais c’est aussi la conséquence des différentes phases successivement décrites. Nous y reviendrons donc à la fin.

Phase de pré-ovulation (la phase folliculaire): 8e au 11e jour du cycle

L’ovaire crée un ovocyte jeune (follicule), qui se développe en son sein.
L’ovaire crée aussi une hormone, l’œstrogène, nécessaire à la modification de l’endomètre (muqueuse intra-utérine). L’endomètre entame sa modification et s’épaissit afin de préparer la nidification éventuelle d’un ovule (fixation de l’ovule fécondé dans le nid).
Cette hormone va également servir aux glandes du col de l’utérus, dont la sécrétion, la glaire cervicale, est indispensable à la progression des spermatozoïdes vers l’ovule. Cette glaire se modifie et devient visqueuse.

Phase d’ovulation : entre le 12e au 14e jour du cycle (environ 15 jours après le 1er jour des règles).

L’ovaire expulse l’ovocyte ainsi développé via les trompes. Ainsi libéré, il devient ovule et est prêt à être fécondé pendant 24h, son espérance de vie. Attention à ne pas oublier les spermatozoïdes, qui eux vivent 5 jours. C’est pour cela que la fécondation dure plus ou moins 6 jours : elle peut avoir lieu 5 jours avant l’ovulation et 1 jour après si des spermatozoïdes se trouvent encore par là. Si vous avez un rapport sexuel 2 ou 3 jours avant l’ovulation, le risque de tomber enceinte est présent.

Phase post-ovulatoire (la phase progestative, ou lutéale): selon le début de votre ovulation, entre le 12e/15e jour jusqu’au 25-28e jour.

Elle commence au même moment que l’ovulation, et dure 12 jours à 14 jours. L’ovaire continue de produire de l’oestrogène et commence à produire une autre hormone, la progestérone, afin de permettre à l’endomètre de rester épais et de former un nid.
L’ovule expulsé attend d’être fécondé. Si il n’y a pas eu de fécondation, l’ovaire arrête sa production d’hormones oestrogènes, dont le taux chute brutalement. En revanche, les hormones progestatives augmentent (d’où l’appellation phase progestative).

La phase menstruelle, les règles : du 1er au 7e jour

La chute du taux d’oestrogène va provoquer la destruction de la muqueuse utérine qui est privée de cette hormone indispensable à son maintien en épaisseur. C’est cette destruction qui déclenche les menstruations, soit les saignements qui représentent tous les tissus devenus inutiles sans fécondation.
Les saignements comportent l’ovule non fécondé qui s’est désintégré. Retenez que le 1er jour des règles correspond donc à la destruction du « nid », qui avait été préparé pour recevoir un ovule fécondé.

Remarque: les chiffres et périodes donnés ici le sont à titre indicatif. En effet, chaque femme observe un cycle menstruel propre et différent. Ainsi, on estime que l’ovulation se produit 14 jours avant les règles, mais cette date n’est pas fixée, votre ovulation ne se produit pas exactement le 14e jour après vos règles. Il se peut que votre ovulation se produise le 15e, 19e jour… Cependant, à partir de l’ovulation, les règles apparaîtront donc 14 jours après.

Est-il possible de tomber enceinte pendant les règles?

peut-on tomber enceinte pendant les règles?Les règles, comme nous venons de voir, correspond à la détérioration de l’endomètre et de l’ovule lorsque celui-ci n’a pas été fécondé. Tomber enceinte est donc de ce point de vue théoriquement impossible.

Cependant, des exceptions peuvent perturber la théorie, c’est pourquoi l’utilisation d’un moyen de contraception, même pendant les règles, est fortement conseillé.

Votre prochaine période ovulation peut survenir très tôt, seulement quelques jours après la fin de vos menstruation si votre cycle est court. Si vous avez eu des rapports sexuels quelques jours avant, c’est à dire pendant vos règles, alors la fécondation est possible.

Autres éventualités, que vous confondiez les saignements des règles et les saignements dits de métrorragies ou métrorragies fonctionnelles (saignements d’origine utérine qui caractérisent des anomalies de l’appareil génital féminin), qui sont aussi susceptibles de survenir entre deux périodes de règle, ou les méno-métrorragies qui associent des saignements pendant et après les règles, rendant créant masquant la disparition des menstruations et faisant croire qu’elles sont toujours là. Enfin si vous avez d’autres troubles cycliques et très irréguliers, avec des menstruations pouvant survenir plusieurs fois dans le mois (pollakiménorrhées ou tachyménorrhées), vous pouvez entrer dans une confusion et perdre le suivi de vos cycles menstruels. Or, si votre postulat est qu’il est impossible de tomber enceinte pendant les règles, sachant que cela n’est pas tout à fait vrai, vous risquez une grossesse si vous n’utilisez pas un moyen de contraception adéquat.

3.1 – Les méthodes de contraception naturelles.

Les méthodes naturelles concernent 7,1% des femmes. Ces méthodes sont de l’ordre de deux et revêtent toutes d’un caractère aléatoire :

• L’abstinence périodique

Elle s’appuie sur différentes méthodes expérimentales, ainsi on retrouve:

– La méthode du calendrier.

Il s’agit de calculer les phases de cycle et notamment celle de l’ovulation, là ou les femmes sont donc fertiles et le plus susceptibles de tomber enceinte, afin de s’abstenir d’avoir un rapport. Or déjà on voit le paradoxe : si elles sont le plus susceptibles lors de cette période, cela ne signifie pas qu’elle ne le sont pas du tout en dehors. Autrement dit, la femme peut tomber enceinte à n’importe quel moment du cycle (et même pendant les règles) car la date d’ovulation peut être décalée, la longueur du cycle varier.

– La méthode de la température.

Il faut prendre sa température rectale tous les jours et constater l’augmentation de la température pour commencer l’abstinence car dès le 1er jour d’ovulation, la température du corps augmente jusqu’aux règles suivantes, et redevient normale à ce moment là. Cette méthode n’a rien de viable en ceci que la température du corps peut varier avec d’autres facteurs (infections, stress, nuits courtes…).

– La méthode de la glaire cervicale.

Il s’agit d’observer le changement de consistance et de couleur de la glaire cervicale (en faisant des prélèvements quotidiens au fond du vagin) qui devient plus consistante, opaque et abondante juste avant l’ovulation.

• Le coït interrompu.

Elle consiste en retirer le pénis du vagin avant l’éjaculation. Cette méthode, en plus d’être très contraignante puisqu’elle casse le rythme et l’harmonie de l’acte sexuel, est loin d’être très efficace et oublie un paramètre fondamental. Avant l’éjaculation, un petit liquide contenant lui aussi des spermatozoïdes s’échappe du pénis, questionnant l’utilité de la pratique du coït interrompu.

Les deux ont un désavantage, celui de ne pas être fiable. Les femmes ont un pourcentage de tomber enceinte de 80% avec ces méthodes, le taux d’échec est alors très important. Outre l’efficacité aléatoire, il faut souligner le désagrément causé par de telles méthodes, que ce soit sur le plaisir en lui même ou alors le coté peu ragoûtant des prélèvements corporels. C’est pour cela que nous conseillerons toujours d’aller vers des méthodes de contraception non naturelles et bien plus efficaces.

3.2 – Les méthodes de contraception non naturelles

il existe de nombreux modes de contraception non-naturelle, très efficaces et indolores!

Dans les méthodes de contraception non naturelles, on retrouve d’une part les méthodes de contraception locales, d’autre part les méthodes hormonales.

• Les méthodes de contraception locales

Les méthodes locales sont des méthodes de contraception non hormonales qui renvoient à toutes les méthodes qui font obstacle à la progression des spermatozoïdes après une éjaculation. De ce fait, on les appelle aussi les méthodes barrières. On associe souvent deux types de contraceptions locales afin de coupler un effet barrière à un effet anti-MST, ou simplement renforcer le contraceptif lui même.

On retrouve deux grandes familles :

– Les méthodes chimiques

Les spermicides sont des contraceptifs qui comme leur nom l’indique, vont faire obstacle à la progression en tuant les spermatozoïdes. Le spermicide utilisé est le chlorure de benzalkonium, qui se dissout et se répand au fond du vagin après y avoir introduit le produit sous forme de crèmes, d’ovules ou d’éponges au minium 5 minutes avant le rapport.

Utilisation des spermicides :

Les ovules : il faut introduire une capsule molle ou ovule au fond du vagin, et attendre impérativement 5 minutes avant le rapport sexuel, le temps nécessaire pour que l’ovule se dissolve. Nous conseillons d’avoir une position allongée afin de rendre l’insertion plus facile. Il faut systématiquement utiliser un nouvel ovule avant chaque nouveau rapport, d’autant plus que l’efficacité de ce moyen de contraception n’est que de 4 heures.

Les crèmes : Présentées sous forme d’uni dose, on en ouvre une et on applique la crème au fond du vagin. Pas besoin d’attendre 5 minutes car la protection est efficace immédiatement dès l’application de la crème. L’efficacité est de 10h, mais on conseille de réutiliser une uni dose à chaque nouveau rapport. Là aussi, adoptez une position allongée pour plus de confort.

Les éponges:  Les éponges vaginales contraceptives sont comme un tampon en mousse imbibé de spermicide, que l’on dispose au fond du vagin de la même manière. Immédiatement efficace et pendant 24 heures, c’est le seul dispositif qui dispense d’en remettre un nouveau avant chaque nouveau rapport. Il faut cependant attendre au minimum 2 heures après le rapport pour l’enlever, et le laisser au maximum 24 heures.

utiliser les spermicides pour éviter de tomber enceinte

Efficacité et avantages

Dans ces conditions parfaites de pose, de pause, et d’application, le taux d’efficacité de ces moyens de contraception est de 82 %. Les 3 dispositifs chimiques sont efficaces, mais leur application est souvent facteur d’erreurs. La pose est donc la clé pour maximiser les chances de réussite. De plus, il faut bien respecter les temps de pauses si nécessaires avant (ovule) et après le rapport (pour tous).

En effet, il y a aussi pour ces 3 types de contraceptif locaux un temps de retrait post-rapport sexuel de 2 heures à respecter avant de se laver le vagin (ni eau, ni savon!). Seule une toilette superficielle et externe est permise, sans savon. Cela vaut aussi pour le partenaire. C’est important car pendant ces 2 heures, le produit agit encore et après ce temps, il s’évacuera par les voies naturelles pour les crèmes et ovules, et pour le tampon, vous pourrez le retirer manuellement.

De plus, les spermicides ont l’avantage d’être facile d’accès car ces moyens de contraception sont en vente libre, et facile d’application. De plus ils sont sans risques pour la santé et sans contre indications (seulement si vous utilisez un traitement vaginal, il est recommandé de ne pas utiliser de spermicides).

Enfin, en termes de plaisir sexuel, ils peuvent servir de lubrifiant, ce qui peut d’autant plus être apprécié si votre fleur vaginale est sèche.

Inconvénients :

Il faut prévoir et prendre du temps pour appliquer ces moyens de contraception. Un acte sexuel spontané et impromptu n’est pas vraiment possible si on utilise un ovule ou une crème, ou si le tampon n’a pas été disposé en anticipé. De plus, ils ont tous une odeur et un goût peu agréables. Tous ces facteurs peuvent contribuer à rompre l’harmonie et le désir sexuel.

Enfin comparativement aux autres méthodes contraceptives, ils restent les moins efficaces.

Ainsi on conseillera les méthodes chimiques d’abord pour compléter un dispositif contraceptif déjà en place et en améliorer l’efficacité, comme un dispositif mécanique que nous évoquons juste en dessous (préservatif, diaphragme et cape cervicale). Les spermicides sont souvent pris pour pallier un défaut de contraception (oubli de pilule). Enfin, si avez peu de rapports sexuels, ou allaitez et souhaitez minimiser la prise d’hormones, c’est un bonne alternative.

– Les méthodes mécaniques

On regroupe dans cette catégorie les dispositifs non chimiques qui se posent et se retirent.

Le diaphragme.

diaphragme comme moyen de contraceptionLe diaphragme est une soucoupe en silicone ayant deux parties : une membrane concave, tendue par une armature circulaire qui est un ressort métallique.

La femme doit le placer dans le vagin afin qu’il recouvre le col de l’utérus. Le diaphragme est donc un moyen de contraception qui agit en faisant obstacle à la progression des spermatozoïdes vers l’utérus.

On associe un spermicide avec le diaphragme, en disposant une crème uni dose au fond de la cavité.

Il y a différentes tailles de diaphragme, entre 60 et 90mm de diamètre. Le médecin conseillera la taille à choisir.

Utilisation:

Maximum 4 heures avant ou juste avant le rapport, on dispose de la crème spermicide dans la cavité du diaphragme puis on introduit le diaphragme dans le vagin. On le plie et le place juste à l’entrée de l’utérus, il doit donc recouvrir le col de l’utérus. La face concave épouse les formes du col de l’utérus et doit être dirigée vers le bas.

Pour le retirer, il faut prendre son index en crochet, et sur le coté, tirer doucement et le ramener vers l’entrée du vagin. On peut le retirer 4 à 8 heures après le rapport, mais au minimum toujours attendre 2 heures.

Efficacité et avantage

L’efficacité, de 94% en conditions d’utilisation parfaite, est supérieure à l’utilisation des spermicides seuls, mais encore inférieure à l‘utilisation du préservatif masculin. Il faut aussi souligner que dans ce type de contraceptif, l’efficacité dépend beaucoup de l’utilisatrice et de la manière dont le diaphragme est disposé .

Son avantage réside aussi dans son prix et dans la durée. On peut le réutiliser après usage pendant 1 an, en le lavant à l’eau claire et au savon, puis en le rangeant dans sa boite.

Enfin en termes de plaisir sexuel, celui-ci n’est pas altéré car d’une part cette méthode de contraception ne se ressent pas – ni se sent – et ne crée pas de gêne chez la femme, d’autre part car comme on peut le disposer à l’avance, l’harmonie sexuelle est conservée.

Inconvénients :

comment poser le diaphragme efficacement?Le poser relève d’un apprentissage qui n’a rien de facile ni d’intuitif. Il y a donc une technique à apprendre que le médecin doit vous transmettre. Par conséquent, ce moyen de contraception ne s’adresse pas à tout le monde en première instance, car nombreuses sont celles qui y verront là un obstacle. Enfin cela nécessite d’être à l’aise avec son corps et de bien connaître celui-ci. Il n’est donc pas recommandée aux femmes pas à l’aise avec les manipulations vaginales. De plus, il est obligatoirement prescrit pas un médecin, notamment pour vous orienter dans le choix de la taille et apprendre les techniques de pose.

Attention aussi, en termes d’usage, comme on utilise aussi un spermicide, veillez à bien respecter le temps de retrait et garder le diaphragme au minimum 2 heures avant de retirer. Attendre aussi avant de faire une toilette à l’eau ou au savon, seulement en surface et sans savon.

Les capes cervicales.

Les capes cervicales ont la forme de petits dès à coudre ou capuchons en silicone ou en latex qui se placent dans le fond du vagin, à l’entrée de l’utérus, donc sur le col de l’utérus.

Il y a deux tailles de capes cervicales, une petite et une grande, selon la taille de votre vagin qui dépend de si vous avez eu des enfants ou non. Le choix est donc conseillé par le médecin.

On associe également un spermicide à la cape cervicale.

Utilisation:

On place la cape cervicale maximum 4 heures avant le rapport. On y dispose du gel ou de la crème spermicide, et on l’introduit en la pliant. Elle doit venir se caler contre la paroi utérine dans le col de l’utérus pour que cette contraception soit efficace.

Pour la retirer, on introduit son index et on tire sur la petite anse afin d’accompagner la cape vers le bas. Il faut bien attendre au minimum 8 heures avant de la retirer, et on peut la garder 72 heures au maximum dans le vagin, et avoir plusieurs rapports sexuels sans ajouter de spermicides.

Efficacité et Avantages

On ne compte pas la cape parmi les modes de contraception les plus efficaces. Elle est surtout efficace chez les femmes n’ayant jamais eu d’enfant, car chez les femmes ayant déjà eu des enfants, le vagin a subit une modification de taille et d’aspect qui empêche la cape de recouvrir totalement le col de l’utérus. Mais en même temps, elle sera moins efficace chez les jeunes femmes ne connaissant pas très bien leur corps, ou tout simplement toutes celles ayant des difficultés à mettre les doigts dans le vagin. Elles risquent de poser la cape de manière non optimum et accroître le risque de grossesse.

On peut disposer ce moyen de contraception à l’avance et ainsi ne pas se soucier de rompre l’élan de l’acte sexuel. De plus, elle se garde dans le vagin pendant 3 jours et sans rajouter de spermicides.

On peut la nettoyer à l’eau claire et la réutiliser pendant 1 an.

Inconvénients:

Comme le diaphragme, ce mode de contraception implique un savoir faire et une habitude, afin de l’introduire, de le placer correctement, et de le retirer. Les capes cervicales sont donc soumises à une prescription médicale obligatoire, l’occasion pour le médecin de donner quelques conseils et de vous orientez vers le choix de la taille. Elles ne sont donc pas accessibles directement et sont non remboursées.

Si vous êtes sujettes aux infections urinaires, on ne conseille pas non plus ce mode de contraception qui peut les favoriser.

Pour les capes en latex, ne pas utiliser d’huile car cela détériore plus vite.

Les préservatifs

colourful-contraceptive-1505984-639x660Les préservatifs sont les plus connus parmi les méthodes de contraception, notamment car elles sont les seules à avoir un double effet: contraceptif et protecteur contre les maladies ou autres infections sexuellement transmissibles. Ils jouissent donc d’une grande notoriété, et sont popularisés par les campagnes de prévention contre le SIDA, mais ne sont pas encore systématiquement utilisés, et notamment car certains pensent que les autres méthodes de contraception font aussi office de protection contre ces maladies sexuelles. Il convient donc de rappeler que ce n’est pas le cas et seuls les préservatifs, notamment masculins, permettent de se prémunir et se protéger des maladies sexuellement transmissibles.

Il existe des préservatifs féminins et des préservatifs masculins.

Le préservatif féminin

Les préservatifs pour femmes se présentent sous forme de tube cylindrique en latex, polyuréthane ou en nitrile synthétique pré lubrifié, avec un anneau souple à chaque extrémité.

Le premier anneau est interne et sert de support à l’insertion du préservatif et à son maintien à l’intérieur du vagin, tandis que le second anneau externe se positionne sur la vulve afin de retenir le préservatif pendant le rapport, et permettre ainsi une contraception très efficace.

Utilisation :

En positon allongée, ou debout, pincez l’extrémité fermée du préservatif et l’introduire dans le vagin. Vous pouvez ensuite mettre vos doigts dans le manche afin de l’enfoncer le plus loin possible jusqu’au col de l’utérus.

Pour le retirer, tirez doucement sur l’anneau externe et pincez pour le fermer, puis jetez le. Vous devez le retirer juste après le rapport et en réutiliser un neuf à chaque nouveau rapport sexuel.

Efficacité et avantage:

C’est la meilleure protection contre le SIDA et les IST.

Le taux d’efficacité de ce moyen de contraception contre le risque de grossesse est parmi le plus haut, avec seulement 5% d’échec.

On peut le placer avant le rapport. Les anneaux interne et externe ne se ressentent pas.

L’homme n’est pas obligé de se retirer juste après l’éjaculation.

Les personnes allergiques au latex peuvent utiliser les autres revêtements disponibles.

Inconvénient:

Son aspect peut rebuter son utilisation. Il est un peu voyant et peut à ce titre jouer sur l’atmosphère sexuelle.

Si son taux d’efficacité théorique est de 95%, c’est le mode de contraception qui enregistre le plus grand écart par rapport au taux d’efficacité en pratique qui chute à 79% (notamment à cause d’une mauvaise utilisation de ce moyen de contraception, qui peut entrainer un déchirement ou une fissure au sein du préservatif) . On peut donc y associer des spermicides afin de renforcer la protection contre le risque de grossesse, mais cela augmente donc le prix de cette méthode de contraception.

Le préservatif masculin

le preservatif est une des contraceptions les plus efficaces!

Il se présente comme un tube en latex, avec une extrémité fermée avec ou sans réservoir. Il en existe aussi en polyuréthane pour les personnes allergiques au latex.

Utilisation:

Il se place sur le sexe en érection , donc juste avant le rapport.

On pince le bout fermé du préservatif afin d’en extraire les bulles d’air. On le déroule le long du pénis et veillant à ne pas le déchirer.

Comment le retirer: il faut le retirer lorsque le sexe est encore en érection. Avant cela, pour se retirer du vagin, on maintient l’anneau à la base du pénis afin d’éviter que celui-ci ne reste dans le vagin. On fait ensuite un noeud et on le jette à la poubelle.

Efficacité et Avantage:

Ce moyen de contraception est considéré comme la meilleure protection contre le SIDA et les IST, et une des meilleures contre une grossesse non désirée, car il enregistre un taux d’échec de seulement 2%, encore moins que le préservatif féminin.

On le trouve partout et pour pas cher.

On peut utiliser un lubrifiant à base d’eau ou de silicone afin de le rendre plus doux et que le pénis s’introduise plus facilement dans le vagin.

Inconvénients:

Se retirer tout de suite après l’éjaculation. Il faut en effet avoir le sexe encore en érection afin de pouvoir retirer le préservatif en toute sécurité.

Ne pas utiliser de vaseline ou de lubrifiant à base d’huile car le latex se dégrade sous l’action de celles ci. Le latex devient poreux et perméable, laissant la possibilité aux spermatozoïdes de traverser les parois du préservatif et rendant nulle son action.

Le DIU en cuivre

le DIU en cuivre est un excellent moyen de contraception!Cette méthode de contraception se présente comme un petit objet en forme de T de 3,5cm de long en moyenne, qui vient se loger dans l’utérus par insertion manuelle du médecin. Le DIU en cuivre est en fait majoritairement composé de plastique (l’armature et structure principale), avec des parties en cuivres (les jonctions, manchons…).

Il faut bien faire la différence entre le DIU en cuivre qui entre dans la catégorie des contraceptions non hormonales, et le DIU en plastique doté d’hormones (dont nous parlons plus bas).

Le DIU en cuivre est le premier du type commercialisé (dans les années 30) et fait toujours l’objet d’une popularité, ayant bien entendu subit des améliorations depuis lors. Aujourd’hui, le DIU est utilisé par seulement 2,3% des femmes en France, ce qui est une des utilisations les plus faibles au niveau mondial. Par exemple au Brésil ou en Chine, les femmes le choisissent au minimum à part égale ou en grande majorité par rapport aux autres méthodes de contraception.

Attention aux abus de langage! Le stérilet ne rend pas stérile. Ils conviennent à toutes les femmes, jeunes et moins jeunes, ayant ou pas eu des enfants, après avoir éliminé certaines contre indications et notamment les risques infectieux.

Le DIU agit directement sur les spermatozoïdes, en les rendant inactifs par l’effet du cuivre. Plus les parties en cuivre sont nombreuses et grandes, plus le contraceptif va agir efficacement sur l’altération des propriétés des spermatozoïdes. Le cuivre va aussi agir directement sur la nidation, en empêchant que l’ovule prenne place dans l’utérus. De ce fait, ce moyen de contraception a un double rôle perturbateur dans l’évolution et la rencontre des gamètes, empêchant que la fécondation ne survienne à deux niveaux.

Il existe différentes formes (en T droit ou en T incurvé), et deux tailles, une petite et une standard, correspondant à la taille de l’utérus, fonction de si la femme a eu ou non des enfants. Ainsi pour celles qui n’ont jamais eu d’enfant, il est tout à fait possible de s’orienter vers ce mode de contraception en choisissant un modèle « petit », qui vous sera également conseillé par le médecin.

Utilisation :

Le DIU se pose par un médecin, avec un temps de manipulation très rapide. Le médecin laissera un petit fil pendre en dehors de l’utérus afin de pourvoir le retirer ultérieurement. Il se change tous les 4 à 10 ans. C’est votre médecin qui vous indiquera le moment de le changer.

Le DIU en cuivre se pose à n’importe quel moment du cycle.

Efficacité et Avantages:

L’efficacité du DIU en cuivre est équivalente à celle du DIU hormonale, avec un taux d’échec à moins de 1% . Elle se situe donc parmi les plus efficaces des méthodes contraceptives.

Avec ce moyen de contraception, il n’y a pas de risques dus à des erreurs de manipulations ou des erreurs comportementales. On peut l’oublier sans problème. Il ne risque pas de tomber. De plus, il est durable, et économique. Le remplacer et aussi très simple, car vous pouvez enchaîner avec un nouveau dès le retrait du précédent sans observer de temps de pause. Vous pouvez également le retirer à n’importe quel moment, son action s’arrêtera immédiatement.

Le DIU est efficace dès le premier jour de la pose, peu importe quand celui-ci a été mis. De ce fait, il peut aussi servir de contraception d’urgence comme une pilule du lendemain. Pour qu’il soit efficace en tant que tel, il faut le poser dans les 5 jours suivants le rapport. Le DIU peut convenir aux femmes qui ne veulent pas prendre d’hormones. Il a en ceci un aspect plus « naturel » que le DIU hormonal. Il convient donc particulièrement aux femmes sensibles aux hormones et qui ne sont pas gênées par des règles douloureuses ou abondantes.

Posséder un DIU nécessite un suivi gynécologique régulier, à hauteur de minimum une fois par an, mais cela reste à déterminer avec votre médecin. De ce fait, les risques de cancers sont diminués car davantage identifiés avec cette méthode de contraception.

Inconvénients:

Les DIU en cuivre tout comme les DIU hormonaux, présentent des contre indications pour certaines femmes ayant des antécédents :

  • Femmes ayant un col de l’utérus trop large ou déformé, notamment dû à des accouchements difficiles. Le DIU risque de tomber par expulsion.
  • Femmes ayant une malformation de l’utérus ou un fibrome de taille importante : son insertion et mise en place sera impossible
  • Femmes ayant un cancer du col de l’utérus. Il faut attendre d’en guérir.
  • Femmes ayant une IST . Il faut attendre trois mois après la guérison pour en poser un.
  • Femmes ayant une infection génitale sérieuse. Il faut attendre trois mois après la guérison pour en poser un.
  • Femmes ayant des hémorragies vaginales récurrentes.

Les DIU en cuivre ont l’inconvénient dans de très rares cas, de bouger voire de perforer les parois intra-utérines. Si des saignements sont observés, il faut aller consulter rapidement un médecin.

De plus, le DIU en cuivre n’agit pas sur le cycle des règles, et peut dans certains cas augmenter la période et l’abondance des coulées (hyperménorrhées et ménorragies). Enfin, sur les femmes sujettes aux infections génitales et urinaires, la pose d’un DIU peut les provoquer et les favoriser.

Si ces désagréments persistent, il faut aller consulter votre médecin. Il pourra vous orienter vers un autre mode de contraception qui pourrait vous convenir davantage.

• Les méthodes de contraception hormonales:

Elles constituent le deuxième volet des méthodes non naturelles et regroupent toutes les contraceptions qui font usage d’hormones, que ce soit par voie buccale, cutanée, intra-utérine, insertion vaginale ou en injection. Le point sur les méthodes de contraception hormonales :

– L’anneau vaginal

L’anneau contraceptif vaginal est une bague ou anneau souple en plastique de 54cm de diamètre, qui contient des oestroprogestatifs de 3ème génération. C’est donc la même composition qu’une pilule micro dosée oestroprogestative.

l'anneau contraceptif est un moyen de contraception très flexible

Son mode d’action est le même : il bloque l’ovulation, en libérant au contact de la chaleur du corps les hormones via les parois vaginales directement dans la circulation sanguine le système vaginal étant en effet extrêmement bien vascularisé.

L’anneau permet donc une diffusion de doses faibles mais continues d’hormones.

Utilisation :

Le premier jour des menstruations lors de la première utilisation d’une contraception hormonale, on pince l’anneau et on l’insère le plus profondément possible au fond du vagin. Il n’y a pas de position idéale ou mauvaise, assurez-vous simplement que celui ci soit suffisamment loin et que vous ne le sentez pas, comme un tampon.

Pour le retirer, on insère son index et on attrape l’anneau. On peut aussi attraper avec deux doigts et le ramener vers le bas.

L’anneau se garde pendant 3 semaines et se retire la 4ème semaine, pendant laquelle les règles apparaîtront. On en remet un neuf au bout de la fin de la 4ème semaine.

Vous pouvez également mettre l’anneau pour la 1ère fois entre le 2e et le 5e jour des règles, mais il convient d’utiliser un préservatif pendant les 7 premiers jours.

Efficacité et Avantages :

Le taux d’efficacité de cette méthode de contraception est très élevé car proche de la pilule, à plus de 99%. Ce taux d’efficacité est augmenté par la part du risque d’oubli bien moins importante. En pratique en tenant compte des erreurs et manipulations, le taux d’efficacité tombe à 92%.

Ce mode de contraception est donc particulièrement fait pour les personnes qui oublient souvent leur pilule car une fois placée , on n’y pense plus pendant 3 semaines.

La protection dure les 4 semaines, c’est à dire même durant la semaine des règles sans anneau.

Les règles sont régulières, moins longues et moins douloureuses.

Inconvénients et oublis:

La composition de l’anneau est la même que celle d’une pilule de 3ème ou 4ème génération, le effets et risques sont donc les mêmes.

L‘anneau peut tomber ou être expulsé lors d’un rapport sexuel par exemple. Dans ce cas, il faut suivre les règles qui s’appliquent à l’oubli de pilule :

  • si vous constatez l’expulsion au moment même, remettez le simplement.
  • si il est expulsé depuis plus de 3 heures, c’est comme une pilule oubliée pendant plus de 12 heures. Vous devez donc prendre la pilule du lendemain si vous avez eu un rapport sexuel 5 jours avant ou après. Vous devez aussi continuer de vous protéger avec un préservatif pendant au moins 8 jours.

Il n’est pas remboursé par la sécurité sociale.

– Le patch

Le patch contraceptif a la forme d’un petit timbre carré autocollant de 4,5 cm de coté de couleur chair, qui contient et diffuse des hormones au contact de la peau.

Ce mode de contraception a la même composition qu’une pilule oestroprogestative de 3ème génération et agit donc comme celle-ci, c’est-à-dire en bloquant l’ovulation.

Utilisation:

On colle un patch le 1er jour des règles, et on le change tous les 7 jours. On utilise donc trois patchs différents pendant 3 semaines. La dernière semaine, on ne met pas de patch, et les règles se déclencheront.

Le patch contraceptif doit se coller sur l’épaule, le bas du dos , les fesses ou le ventre, mais jamais près ou sur les seins.

Efficacité et Avantages:

le patch contraceptif est discret mais visible pour ne pas l'oublier!Le taux d’efficacité de ce moyen de contraception est de 99%, mais en pratique, il est de 91% en prenant en compte oublis et erreurs de manipulation.

Si il est aussi efficace que la pilule, on dit souvent que cette contraception est plus efficace en pratique car on doit y penser moins souvent, seulement trois fois par mois.

Comparativement à l’anneau, bien que celui ci doit être changé et remplacé seulement une fois par mois, les femmes ayant des difficultés avec les manipulations vaginales trouveront là une alternative agréable et confortable.

Par ailleurs comme il se voit, cela permet d’y penser plus souvent mais aussi de vérifier que le patch est toujours là et bien collé, ce qui peut conférer une sécurité supplémentaire.

Il est efficace aussi bien dès la 1ère pose du patch que pendant la semaine d’arrêt.

Inconvénients et oublis:

Comme sa composition est proche de la pilule de 3ème ou 4ème génération, les effets et risques sont les mêmes. Il est donc prescrit comme une pilule de 3ème ou 4ème génération , avec les mêmes précautions et en deuxième intention.

Il ne convient pas aux femmes pesant pus de 90 kilos, dans la mesure ou l’effet du patch peut être altéré.

Il a été testé sur des nageuses et sur les femmes pratiquant le sauna, et tient très bien, mais il y a un risque de décollement dans 2 à 3% des cas.

Les inconvénients résident surtout dans les oublis de changement de patch, ou lorsqu’il s’agit d’en remettre un nouveau après la semaine d’interruption:

-En cas de décollement, il est encore efficace durant 24 heures.

-En cas d’oubli de changement, il est efficace encore pour 48 heures.

Dans ces deux cas, il suffit de le recoller si pas trop abîmé ou d’en remettre un nouveau (le suivant du cycle).

Passés les délais ci-dessus, ou en cas d’oubli de nouveau patch après les 7 jours d’arrêt, il faut prendre des précautions comme la pilule. Si le premier patch de la boite se décolle, il faut prendre la pilule du lendemain et se protéger avec un préservatif pendant 7 jours. Si le 2ème patch de la boite est décollé, on recolle le 3ème patch de la boite. Si le 3ème patch de la boite est décollé, on recommence une nouvelle boite sans observer la semaine d’arrêt.

– L’implant contraceptif

Sous forme de petit bâtonnet cylindrique de 4cm de long pour 2mm de diamètre, l’implant contraceptif est chargé d’hormones progestatives de 3ème génération et en cela agit comme une pilule de même génération directement sur l’ovulation en la bloquant. Elle est en fait mise en sommeil pendant 3 ans par la diffusion en continu et à faibles doses des hormones.

Utilisation :

L’implant contraceptif doit être inséré entre le 1er et le 5ème jour des règles. le médecin opère une anesthésie locale dans la bras et insère le tube sous la peau. Tous les 3 ans, il faut changer l’implant contraceptif et répéter cette opération.

Si l’implant est inséré en dehors de cette période, alors il faudra ajouter une contraception mécanique pendant 7 jours (préservatif).

Efficacité et Avantages:

Elle est de 100%, sans biais liés à la manipulation ou pratique. Il ne tombe pas, ne nécessite pas de manipulations ou d’y penser. C’est d’ailleurs une des seules contraceptions qu’il est permis de véritablement oublier.

Par ailleurs comme il n’ y a que un progestatif, il peut convenir aux femmes dont le combiné oestroprogestatif pause problème du fait de complications de santé (risque d’embolie, cholestérol élevé, fumeuses..).

Inconvénients:

Les règles deviennent très irrégulières, avec selon les femmes, une absence totale, les aménorrhées, ou partielle (1 jour de règle), ou alors à l’extrême opposé, une sur présence des menstruations : plus souvent, les polyménorrhées, plus longues que d’habitude, les hyperménorrhées, voire les deux en même temps.

Le fait que les règles peuvent disparaître peut provoquer chez certaines femmes un sentiment de crainte ou se sentir moins fertile et donc moins désirable. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas s’inquiéter, cela est sans risque pour la santé ou la fertilité.

Il peut y avoir des saignements en dehors des règles, et si ceux-ci se prolongent, l’implant n’est alors pas bien toléré et il faut le retirer.

Les femmes souffrant de surpoids ou d’obésité devront changer leur implant plus fréquemment, d’autant que l’implant peut provoquer une prise de poids chez certaines femmes déjà en surpoids ou sujettes à une prise de poids facile.

Il est contre indiqué aux femmes ayant un foie fragile ou des maladies graves du foie (hépatite) .

– Les dispositifs intra-utérins hormonaux (DIU)

Communément appelés stérilets, les DIU hormonaux sont les cousins des stérilets en cuivre. Ce sont des petits objets en forme de T qui sont insérés dans l’utérus. Il mesurent 3,5 cm de long en moyenne et contiennent un réservoir dans lequel sont disposés les hormones.

Il faut bien faire la différence entre le DIU en cuivre qui entre dans la catégorie des contraceptions non hormonales (dont nous parlons plus haut), et le DIU en plastique doté d’hormones . Ce second type de DIU a fait son apparition dans les années 60. On ne le répétera jamais assez, le stérilet ne rend pas stérile. Ils conviennent à toutes les femmes, jeunes et moins jeunes, ayant ou pas eu des enfants, après avoir éliminé certaines contre indications et notamment les risques infectieux.

Ils sont en plastique, et possèdent un petit réservoir dans la partie verticale du T, réservoir dans lequel est stocké une dose d’hormones progestatives qui correspond à une pilule de 2eme génération. Cette hormone est libérée et délivrée dans le corps, directement dans l’utérus, de manière continue et à faible dose. Il existe là aussi différentes tailles, allant de 3 à 3,5 cm de long. La contenance en progestatif varie donc elle aussi selon les modèles.

Le mode d’action est différent du DIU en cuivre, car il agit sur la femme par modification de son écosystème intra utérin. Il agit indirectement sur les spermatozoïdes, non pas en les rendant inactifs, mais en les empêchant de passer. Ceci est dû à l’hormone qui va épaissir la glaire cervicale, sécrétions du col l’utérus, rendant ce dernier impénétrable et infranchissable pour les spermatozoïdes. Il y a donc comme une barrière à l’entrée du col de l’utérus, voie de passage habituelle pour les spermatozoïdes.

Puis, il modifie l’épaississement de l’endomètre, contribuant à empêcher la nidation.

Enfin, selon les modèles, il peut avoir une troisième action en empêchant l’ovulation elle-même de survenir.

Utilisation:

Le DIU se pose par un médecin, avec un temps de manipulation très rapide. Le médecin laissera un petit fil pendre en dehors de l’utérus afin de pourvoir retirer ce moyen de contraception ultérieurement.

Le DIU hormonal se pose la deuxième semaine du cycle (celle juste après la semaine des règles) pour une efficacité immédiate. Il se change tous les 4 à 7 ans, et selon la contenance du réservoir. C’est votre médecin qui vous indiquera le moment de le changer.

Efficacité et Avantages:

L’efficacité est grande, parmi les plus élevées des moyens de contraception. On estime le taux d’échec à moins de 1%.

Il n’y a pas de risques dus à des erreurs de manipulations ou des erreurs comportementales. Il a donc l’avantage de se faire oublier et d’être confortable. De plus, la durée de cette méthode de contraception en fait un atout, et vous pouvez en remettre un autre aussitôt que le précédent est retiré. Si vous ne souhaitez plus faire usage d’un DIU, vous pouvez le retirer à n’importe quel moment, son action s’arrêtera immédiatement.

Posséder un DIU nécessite un suivi gynécologique régulier, à hauteur de minimum une fois par an, mais cela reste à déterminer avec votre médecin. De ce fait, les risques de cancers sont diminués car davantage identifiés.

Le DIU agit sur le cycle des règles, en modifiant sa régularité. On observe chez certaines femmes une absence totale des règles, les aménorrhées, lorsqu’elles ont un DIU, sans conséquence sur la fertilité. Cela peut être un avantage chez certaines femmes, d’autant que les règles sont moins douloureuses et moins abondantes.

Inconvénients:

Les DIU en cuivre tout comme les DIU hormonaux, présentent des contre indications pour certaines femmes ayant des antécédents :

  • Femmes ayant un col de l’utérus trop large ou déformé, notamment du a des accouchements difficiles. Le DIU risque de tomber par expulsion.
  • Femmes ayant une malformation de l’utérus ou un fibrome de taille importante : son insertion et mise en place sera impossible
  • Femmes ayant un cancer du col de l’utérus. Il faut attendre d’en guérir.
  • Femmes ayant une IST . Il faut attendre trois mois après la guérison pour en poser un.
  • Femmes ayant une infection génitale sérieuse. Il faut attendre trois mois après la guérison pour en poser un.
  • Femmes ayant des hémorragies vaginales récurrentes.

Les DIU hormonaux, en ceci de leur hormone commune avec les pilules de 2ème génération, possèdent également les mêmes contre indications, et effets secondaires liés à la prise d’une pilule.

Elles concernent une apparition d’acnés, des tensions aux seins pour les inconvénients les plus mineurs. Les inconvénients majeurs concernent :

  • L’existence ou risque de phlébite
  • L’existence ou risque d’embolie pulmonaire ou veineuse
  • L’existence d’un cancer du sein, des ovaires, de l’endomètre.
  • L’existence d’une tumeur ou de maladie du foie.

Le DIU hormonaux ne sont pas efficaces dès le 1er jour. Ils ne le sont que le 3ème jour suivant la pose. Cela nécessite de porter un préservatif dans ce laps de temps .

La pose de cette méthode de contraception n’est pas douloureuse mais peut être gênante chez certaines femmes. Votre médecin vous prescrira alors des anti-douleurs par prévention. De plus, il devra évaluer la taille de votre utérus, ce qui nécessite de vous insérer une règle cylindrique graduée afin de mesurer votre utérus. Cela peut en rebuter certaines, bien que le processus ne soit pas long ni douloureux

– Les progestatifs en injections

Les injections d’hormones sont des piqûres en intra musculaire, effectuées par un médecin ou une infirmière.

Il agit directement sur l’écosystème utérin et vaginal, notamment en modifiant la consistance des sécrétions (glaire cervicale) empêchant le passage des spermatozoïdes, et en modifiant l’endomètre (paroi utérine) afin d’empêcher la nidation.

Les injections durent 3 mois, pendant lesquels le produit est présent dans le corps. Vous êtes donc protégée d’une grossesse pendant tout ce temps.

Utilisation:

Tous les 3 mois, vous devez vous rendre chez un médecin ou une infirmière, qui effectuera l’injection.

Efficacité et Avantages:

Son efficacité est grande, à hauteur de 99,7%, c’est donc une contraception extrêmement fiable . Toutefois il faut considérer certains biais, rendant le risque accru notamment à certains moments particuliers : lorsqu’il faut refaire des injections au bout de 3mois, si on tarde trop (manque de temps, oublis, décalages dus à un contre temps.. etc), l’effet du contraceptif est amoindri durant cette période de transition, rendant cette période risquée.

De la même manière, l’efficacité est diminuée par l’interaction avec d’autres médicaments (contre l’épilepsie, contre la tuberculose ou méningite (le rifampicine), des anti inflammatoires non stéroïdiens contre certains rhumatismes aigus (le phénylbutazone)).

En tenant compte de ces biais, on considère l’efficacité à 94%, ce qui reste un taux élevé.

Il n’y a pas de risques d’oubli du fait des longs intervalles des injections.

Inconvénients:

Dote d’une hormone progestative, les injections ont alors les mêmes effets secondaires que les implants ou autres pilules progestatives (micro dosées).

De ce fait, la régularité des règles est perturbée, allant de cycles extrêmement longs et fréquents qu’on appelle les hyperménorrhées et les polyménorrhées, à des règles à l’inverse totalement absentes, les aménorrhées. Une prise de poids peut être constatée chez certaines femmes, déjà en surpoids ou alors sujettes à une prise de poids facile.

On note également une possible apparition d’acné, des céphalées et des tensions mammaires.

L’autre inconvénient de ce moyen de contraception réside dans son aspect peu pratique si on considère qu’il faut se rendre en laboratoire ou chez le médecin tous les 3 mois.

De plus, il n’est pas réversible immédiatement. Il faut attendre que le produit ne soit plus présent dans le système sanguin afin d’en être complètement débarrassé.

Les contre indications sont également notables :

  • Cancer du sein, des ovaires, de l’endomètre
  • Femmes à risque d’ostéoporose (antécédents, sous traitement corticoïdes de longue durée)
  • Femmes jeunes en fin de croissance dont la construction osseuse n’est pas complètement terminée
  • Obésité
  • Hypertension artérielle
  • Existence ou risque de thrombose artérielle et veineuse (embolie, infarctus, AVC, phlébite)
  • Maladie du foie ou hépatite
– La contraception orale ou pilule contraceptive

Puisque ce sujet est sans doute le plus important (et intéressant) de ce dossier sur la contraception, nous lui avons consacré un « mini-dossier » en entier à retrouver dans le menu à droite de votre navigateur internet.

Ce mini-dossier présente l’intégralité des choses à savoir sur les pilules contraceptive: quelles sont les trois grandes familles de pilules? Comment agissent-elles sur le corps humain? Il réponds également aux questions que de nombreuses femmes se posent (que faire en cas d’oubli?) tout en précisant l’utilisation, les avantages et les inconvénients de ce contraceptif oral.

Nous y présentons également les 4 générations de pilules, dont les pilules de 2ème génération qui restent aujourd’hui les plus prescrites par les professionnels de la santé: c’est le cas de Minidril, Microgynon ou Leeloo Gé (cliquez sur le nom de la pilule pour consulter la fiche complète de cette dernière).

Une troisième génération de pilule contraceptive (c’est le cas de Diane 35 par exemple) a vu le jour, puis une 4ème (et dernière à date) génération (pilule Jasmine).

Bien que remplissant la même « fonction », ces pilules sont extrêmement différentes et il est nécessaire de bien s’informer pour comprendre leur fonctionnement, et choisir la contraception qui nous convient le mieux.

En lisant ce mini-dossier, vous aurez toute les cartes en main pour choisir votre pilule contraceptive.

• La stérilisation contraceptive

Cette méthode contraceptive est un mode de contraception applicable à l’homme ou à la femme. Elle s’effectue par un médecin.

Pour l’homme, l’acte pratiqué est une vasectomie. Il consiste en une ligature des canaux transportant les spermatozoïdes. C’est une opération rapide et simple, sous anesthésie locale.

Pour la femme, 2 méthodes sont possibles :

– La ligature des trompes de Fallope.

Cette opération se fait sous anesthésie générale, nécessite une hospitalisation, et consiste en une section des trompes, voies par lesquelles les ovocytes transitent jusqu’à l’utérus.

Si elle est pratiquée par voie vaginale, c’est une hystéroscopie. Par voie vaginale, le médecin va sectionner les trompes.

Si elle est pratiquée par voie abdominale, c’est une cœlioscopie. Sous le nombril, on accède à l’abdomen sans ouvrir la paroi abdominale , et on insère un trocart afin de sectionner.

La ligature est efficace immédiatement .

– L’obturation des trompes.

Il s’agit de boucher les trompes afin que les ovocytes n’atteignent pas l’utérus.

Si on la pratique par voie vaginale (hystéroscopie), le praticien va effectuer une fibrose des trompes. Cette opération n’implique pas d’anesthésie ni d’hospitalisation.

Si on la pratique par voie abdominale, on utilise des anneaux ou clips afin de serrer et boucher les trompes. Cette opération nécessite une anesthésie générale.

Une dernière méthode récente consiste en, par voie vaginale, placer des implants, afin d’obstruer les trompes. Cette méthode de contraception rapide et sans cicatrice ne nécessite pas d’anesthésie générale.

Il faut attendre 3 mois avant d’apprécier l’efficacité de l’obturation des trompes . Durant ce laps de temps, il faut continuer sa contraception habituelle.

Avantages et Inconvénients:

Les avantages présentés peuvent apparaître comme des inconvénients pour d’autres et vice-versa. Nous allons donc évoquer les informations relatives à ces pratiques, leurs conséquences et « effets secondaires » liés à chacune des méthodes.

Au regard des inconvénients notables dus à la pratique en elle même:

La ligature des trompes : elle peut provoquer des douleurs abdominales après l’intervention.

Les méthodes par voie abdominale laissent des cicatrices.

Les méthodes par voie vaginale sont désagréables et peuvent donner des sensations de douleurs similaires aux douleurs des menstruations.

Autres informations :

Toutes ces méthodes de contraception sont irréversibles. En pratique, le corps peut dans certains cas réagir et se réparer, recréant à nouveau les voies de passage pour les ovocytes. De plus, certaines opérations de réparation chirurgicales peuvent recréer les trompes . Toutefois, elles ne garantissent pas la plein recouvrement de la fécondité et peuvent aboutir à des grossesses très difficiles et risquées. C’est pour cela que ces pratiques doivent être envisagées et choisies seulement par des femmes et hommes qui visent une stérilisation définitive, qui ne souhaitent plus ou pas d’enfants du tout.

Cette méthode n’est pas réalisable directement et immédiatement. Pour bénéficier d’une telle opération, il faut passer par tout un processus, avec plusieurs étapes longues et devant plusieurs comités, afin d’assurer de votre choix et de votre pleine conscience. Il faut ajouter à cela un délai de réflexion de 4 mois. Cette pratique ne dépend donc pas pleinement et entièrement de la personne qui en fait la demande, mais est donc conditionnée à l’approbation d’un juge et d’un comité d’expert. Ces dispositions sont prises dans la mesure ou l’acte est irréversible.

Les personnes mineures sont exclues de cette méthode.

Toutes ces méthodes sont remboursées par l’assurance maladie.

4 – Tableau récapitulatif (quelle contraception choisir?)

Pour simplifier votre voix (et pour ceux qui n’auront pas la force de lire l’intégralité de notre guide sur la contraception), vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulatif sur les différents moyens de contraception d’aujourd’hui. Mais avant, un petit rappel sur l’efficacité de ces contraceptifs.

L’efficacité des méthodes de contraception:

Pour mesurer l’efficacité d’une pilule, on utilise l’indice de Pearl, qui calcule le nombre de grossesses non planifiées malgré la prise d’une méthode de contraception sur la première année d’utilisation (étant celle dont le risque est le plus élevé pour des raisons qui tiennent à l’expérience), en prenant en compte des paramètres d’accidents et d’erreurs propres à chaque moyen de contraception, ainsi que des conditions réelles d’utilisation.

Ainsi, il apparaît que les premières méthodes de contraception les plus efficaces sont l’implant et le DIU hormonal, avec un taux d’échec en situation parfaite et un taux d’échec en condition réelle égal (respectivement 0,1 et 0,2%), méthodes suivies de près par la pilule (0,3%).

La pilule fait donc partie des meilleures solutions de contraception en utilisation réelle. On remarque que le préservatif à un écart important entre son utilisation réelle et parfaite, mais reste la meilleure protection contre les MST. L’écart observé pour les spermicides en fait l’un des contraceptifs les moins efficaces. Leur utilisation n’a donc vraiment de sens que en accompagnement d’autres méthodes.

MéthodeEchec en conditions parfaitesEchec en conditions réellesMode d’emploi et d’administrationFréquence des prises ou de l’usage
Implant0,1 %0,1 %Acte chirurgical anesthésie localeTous les 3 ans
Stérilisation chez l’homme0,1 %0,15 %Acte chirurgical anesthésie locale1 fois et irréversible
DIU hormonal0,2 %0,2 %Insertion manuelle intra-utérine par un médecin4 à 7 ans
Stérilisation chez la femme (Ligature des trompes)0,5 %0,5 %Acte chirurgical anesthésie locale1 fois et irréversible
DIU au cuivre0,6 %0,8 %Insertion manuelle intra-utérine par un médecin4 à 10 ans
Contraceptif injectable0,3 %6 %Injection intramusculaire7 à 12 semaines
Pilule0,3 %6 %Voie oraleTous les jours à heures fixes
Anneau vaginal0,3 %8 %Insertion vaginale3 semaines / 1 semaine d’arrêt
Patch contraceptif0,3 %9 %Voie cutanée1 fois par semaine
Préservatif masculin2 %15 %Pose manuelle sur le sexe en érectionÀ chaque rapport sexuel
Préservatif féminin5 %21 %Insertion vaginaleÀ chaque rapport sexuel
Retrait4 %27 %RetraitÀ chaque rapport sexuel
Diaphragme6 %16 %Insertion vaginaleÀ chaque rapport sexuel (max 4h avant)
Cape cervicale9 % (pas d’enfant) 26 % (avec enfant)16% (pas d’enfant) 32% (avec enfant)Insertion vaginaleImmédiatement avant le rapport sexuel
Éponge9 %16 %Insertion vaginaleÀ chaque rapport sexuel
Spermicides18 %29 %Insertion vaginaleImmédiatement avant le rapport sexuel
Méthode du calendrier5 %25%Calcul du cycle menstruel sur calendrierTous les jours
Méthode des températures5 %25%Prise de températuresTous les jours
Méthode de la glaire cervicale0,4 %25%Prélèvements et observationTous les jours
Aucune méthode85 %85 %N/AN/A